Cinq nouvelles centrales à bois en France

Cofely, la filiale de GDF Suez va prochainement installer 5 centrales biomasses fonctionnant au bois. Ces projets ont été retenus par le gouvernement dans le cadre de l’appel d’offres lancé il y a quelques mois pour dynamiser la production d’énergie à partir de matières organiques d’origine végétale (la biomasse). Ces centrales, dont la puissance totale approchera les 99 mégawatts, produiront de l’électricité et de la chaleur. Pour les alimenter, 900 000 tonnes de plaquettes issues de l’industrie forestière et de parties non-nobles des arbres seront nécessaires. L’investissement, de 500 millions d’euros, devrait néanmoins permettre de générer un chiffre d’affaires de près de 2 milliards d’euros sur 20 ans, qui correspond à la durée de vie d’une centrale. Les sites choisis sont Lacq (Pyrénées-Atlantiques), Gennevilliers (Hauts-de-Seine), Bessé-sur-Braye (Sarthe), Vielle-Saint-Girons (Landes) et Saillat-sur-Vienne (Haute-Vienne).

Le bois énergie, une alternative au nucléaire ?

Un nouveau projet d’alternative au nucléaire prendra forme en 2013 dans la Nièvre, en Bourgogne. Soutenue par ERSICA et les collectivités territoriales et publiques, une centrale électrothermique, une unité de granulation et une scierie de résineux verront le jour dans cette région. Portées par le respect de l’environnement, ces installations produiront de l’électricité et des biocombustibles sous forme de pellets (granulés de bois) permettant de se substituer aux énergies fossiles et (en partie) à l’énergie nucléaire. Le nucléaire en France représente environ 80 % de la production électrique du pays. Ce projet représente ainsi une opportunité indéniable pour la filière bois énergie. Les travaux débuteront fin 2011 au pôle industriel de Sardy-Lès-Epiry. La première étape sera de construire une centrale de cogénération. Elle sera alimentée par du bois naturel (connexes de scieries, bois forestiers résineux et feuillus) et du bois en fin de vie (non dangereux, provenant notamment de centres…

Le tarif de rachat de l’électricité en baisse pour la Biomasse

Nouveau coup dur pour la filière biomasse, le tarif de rachat de l’électricité produite par les centrales utilisant de la biomasse a été abaissé de 3,6%, selon un arrêté du ministère de l’Ecologie paru dimanche 30 janvier au Journal officiel (JO). Selon un avis paru au journal officiel, la CRE (Commission de régulation de l’énergie) a estimée que la réduction de 3.6 % des tarifs de rachat de l’électricité conduit à une réduction de la rentabilité des projets de centrales biomasse de plus de 5 MW. Les centrales biomasse produisent de l’électricité grâce à une turbine mise en mouvement par de la vapeur d’eau produite grâce à la combustion de matières végétales (ou animales).

Electrabel signe un accord pour 480 000 tonnes de pastilles de bois par an pour ses centrales biomasses.

C’est Enviva qui fournira 480 000 tonnes de pastilles de bois par an à Electrabel (filiale de GDF Suez) pour faire fonctionner ses centrales biomasses belges. Enviva est l’un des principaux fournisseurs de pastilles de bois densifié et de biomasse traitée aux USA et en Europe. « À l’heure où la demande en carburants renouvelables augmente dans le monde entier, le marché américain de la biomasse anticipe une formidable croissance. Enviva est ravie de former partie intégrante de cette progression en réunissant des ressources américaines et de grands producteurs d’électricité à travers le monde» déclare John Keppler, président et directeur général d’Enviva. « Nous sommes ravis qu’Electrabel ait rejoint la clientèle grandissante de fournisseurs d’électricité engagés en faveur de la réduction des émissions de CO2 dans les années à venir» La société fournira la combustible grâce à son parc de sites de production situé dans le sud est des Etats-Unis….

Solarezo développe la biomasse dans les Landes

L’entreprise Solarezo qui produit en France des panneaux photovoltaïques et qui conçoit des installations solaires clefs en main vient de démarrer une nouvelle activité de biomasse. L’entreprise, spécialiste en énergie renouvelable, a aménagé une aire de 40 hectares pour y stocker 250 000 tonnes de bois. Solarezo compte ainsi sécuriser durablement l’approvisionnement en biomasse pour les industriels et collectivités en permettant et en favorisant les investissements. Cet espace de stockage sera à Ygos-Saint-Saturnin dans les Landes (40). Des équipements de transformation de la biomasse en biocombustibles vont être rapidement installés.

Soissons va chauffer un quartier à la biomasse

La ville de Soissons va remplacer une ancienne installation fonctionnant au gaz et au fioul lourd par une nouvelle chaudière biomasse. C’est Cofely (GDF SUEZ) qui va concevoir, réaliser, financer et exploiter pendant 11 ans la nouvelle chaudière bois. Cette nouvelle installation d’une puissance de 5 MW alimentera les 6km du réseau de chaleur du quartier de Presles. Ce quartier, composé de bâtiments communaux, de centres commerciaux, de logements collectifs et d’établissements scolaires représente l’équivalent de 2 000 logements. Le projet prévoit également le raccordement d’autres projets en cours. 9 700 tonnes de bois par an, essentiellement des plaquettes forestières, seront nécessaires pour alimenter la chaudière. La nouvelle chaufferie bois, qui sera mise en service en janvier 2012, permettra d’économiser 95 200 tonnes de Co2 sur les 11 ans du contrat. L’investissement, supérieur à 7,3 millions d’euros sera financé en partie par le « Fonds Chaleur ».

L’hôpital de Périgueux passe à la biomasse pour son chauffage.

Les 24.000 m² de nouvelles surfaces de l’hôpital rendent inopérante l’ancienne chaudière. A l’issue d’un appel d’offre, c’est Cofely (GDF SUEZ) qui prendra en charge la conception, la réalisation et l’exploitation de la nouvelle chaudière biomasse. Cette gestion s’effectue dans le cadre d’un partenariat public-privé de 22 ans. L’installation d’un montant de 5,5 millions d’€ a reçue le soutien de l’ADEME. La nouvelle installation biomasse est composée de deux chaudières. L’une fonctionnera avec des plaquettes forestières et l’autre avec des broyats de palettes. La puissance totale de l’installation est de 5,6 MW. Le système est complété par deux chaudières mixtes d’une puissance de 10 MW pour faire face aux périodes de pointe. Cette nouvelle installation permettra de produire en moyenne sur une année 90 % de la chaleur grâce à de la biomasse. La société AES lui fournira chaque année 11 000 tonnes de bois. Cette nouvelle chaudière biomasse permettra…

Une nouvelle chaudière urbaine au bois pour Colmar

Afin de remplacer l’actuelle chaudière au charbon, la ville de Colmar (68) s’est équipée d’une chaudière à bois d’une puissance de 8 mégawatts. Elle sera alimentée par 13 000 tonnes de plaquettes de bois. L’installation a couté 7 millions d’€ et évitera la consommation de 2 300 tonnes de fuel par an. La mise en service est programmée pour l’automne 2011.

Transformer sa chaudière à bois en centrale électrique, cela sera bientôt possible avec EXOES

La micro cogénération enfin accessible au plus grand nombre sera bientôt possible grâce aux solutions d’Exoès qui conçoit, développe et commercialise un moteur qui convertit la chaleur d’une chaudière à bois en électricité, pour l’autoconsommation et la revente sur le réseau électrique. Créée en 2009 après deux années de recherche et propriétaire de deux brevets, Exoès possède un savoir faire unique positionnant son système au dessus de la concurrence grâce à un rendement supérieur de 20%. Le premier marché visé est le marché européen des chaudières bois automatiques (pellets puis plaquettes forestières dans un deuxième temps), marché en forte progression qui représentera 5 milliards d’euros à l’horizon 2015. Exoès a tissé des partenariats stratégiques avec, entre autres ÖkoFen, premier fabricant de chaudières granulés bois en Europe. Largement soutenu par Oséo et la Région, Exoès recherche 500 k€ pour juin 2010 afin de renforcer son équipe et améliorer son démonstrateur. Exoès…

Ikea se chauffe au bois

Dans le cadre du programme international «Ikea goes renewable» qui a pour objectif d’approvisionner tous les magasins de la marque et ses dépôts en énergies renouvelables, Ikea France a décidé de se chauffer au bois. Un contrat de partenariat a été signé mercredi 7 avril avec ONF Energie. Pour la filiale de l’Office National des Forêts, c’est un premier contrat avec une entreprise de distribution. ONF Energie se chargera d’approvisionner en plaquettes forestières deux site du vendeur de meubles : le nouveau Ikea de Reims qui ouvrira ses portes le 25 aout prochain et le dépôt de Saint Quentin Fallavier dans l’Isère. La consommation de ce dépôt est énorme puisqu’à lui seul, il représente 25% de toutes les consommations de gaz d’Ikea en France. Ikea France compte réduire de 20% sa facture globale de gaz grâce à cet équipement en bois énergie. Cette chaudière bois qui remplacera la chaudière gaz…