Un ramonage en période de chauffe obligatoire

Pensez au ramonage en période de chauffe !

Vous possédez un poêle à bûches ou à pellets ou encore une cheminée ? Votre habitation est en conséquence équipée d’un conduit d’évacuation des fumées. Mais combien de ramonages faut-il faire chaque année ? Cela dépend en fait de la réglementation nationale et de la réglementation locale.

Ramonage des conduits d’évacuation des fumées : que dit la réglementation ?

Pour des raisons de sécurité notamment, mais pas uniquement, il est essentiel de faire ramoner les conduits d’évacuation des fumées. Mais que dit la réglementation à ce sujet ?

Au niveau national

Si l’on regarde de plus près la réglementation nationale concernant le ramonage des conduits d’évacuation des fumées, on constate plusieurs choses. Selon l’Ordonnance de Police du 5 mai 1974, c’est au propriétaire ou au locataire utilisant l’appareil de chauffage de faire venir un professionnel (qualifié par l’Organisme professionnel de qualification et de classification du bâtiment, OPQCB) pour ramoner le conduit. Et cela doit être fait deux fois par an dont une fois pendant la période de chauffe (mais une fois par an seulement lorsqu’il s’agit des conduits à combustion gaz).

Au niveau local

Le règlement sanitaire départemental type (RSDT) prévoit lui aussi deux ramonages minimum par an pour le chauffage au bois. Ces ramonages doivent être réalisés par un expert qui vous remettra ensuite un Certificat de ramonage. Le ramonage coûte en moyenne entre 40 et 80 euros, cela dépend de l’entreprise ainsi que de l’état du conduit. La réglementation en lien avec les ramonages des conduits d’évacuation des fumées peut toutefois varier d’un département à un autre. Pour savoir ce qui se fait au sein de votre commune, renseignez-vous auprès de la préfecture ou de la mairie. Les conditions de ramonage sont fixées par arrêté préfectoral et à retrouver dans le fameux règlement sanitaire départemental qui s’applique à l’ensemble des communes d’un département. En Loire-Atlantique, ce sont par exemple deux ramonages par an qui sont à réaliser tout comme dans le Finistère, le Morbihan ainsi que les Côtes-d’Armor. Notez que les RSD peuvent être trouvés en ligne.

Ramonages : réalisation et importance

Comment se déroule un ramonage de conduit d’évacuation des fumées ? Que peut-il se passer s’il n’est pas fait ou encore s’il n’est pas réalisé dans les règles de l’art ? Réponses.

Le ramonage en pratique

Pour éliminer les suies et autres dépôts qui se sont accumulés au fil des semaines et des mois, le ramonage des conduits d’évacuation des fumées est nécessaire. Réalisé par un professionnel, il dure entre 20 minutes et une heure environ. Diverses entreprises proposent des contrats d’entretien à renouveler chaque année et qui permettent d’avoir la certitude que les entretiens, contrôles, ramonages et autres sont faits selon la réglementation en vigueur.

Mais comment se déroule un ramonage ? L’expert monte sur le toit de votre habitation puis brosse l’intérieur du conduit avec l’équipement adéquat. On parle alors de ramonage par le haut. Il existe aussi le ramonage par le bas, à l’aide d’une brosse hérisson, mais il a la réputation d’être moins pratique à réaliser et moins efficace que la méthode par le haut. Attention, il existe ce que l’on nomme des bûches de ramonage. Utiles en complément des ramonages professionnels, elles ne peuvent pas se substituer à ces derniers.

Les conséquences d’une absence de ramonage

Les intoxications au monoxyde de carbone font partie des conséquences d’un défaut de ramonage. De plus, un conduit bien ramoné permet d’éviter les incendies et le rejet de particules dans l’atmosphère. En outre, s’il est constaté que le conduit d’évacuation des fumées n’est pas entretenu correctement, vous risquez d’écoper d’une amende pouvant atteindre les 450 euros (amende de troisième classe). Et, en cas de sinistre, l’indemnité d’assurance risque d’être revue à la baisse.

En somme, les ramonages sont obligatoires et sont également synonymes de meilleures performances de votre système de chauffage (et, par conséquent, d’économies énergétiques et financières), de sécurité et de protection de l’environnement.

Et n’oubliez pas de prendre rendez-vous en avance afin de ne pas faire face à des délais d’attente pouvant atteindre, voire dépasser, les deux mois.

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