Le bois énergie, une alternative au nucléaire ?

Un nouveau projet d’alternative au nucléaire prendra forme en 2013 dans la Nièvre, en Bourgogne. Soutenue par ERSICA et les collectivités territoriales et publiques, une centrale électrothermique, une unité de granulation et une scierie de résineux verront le jour dans cette région.
Portées par le respect de l’environnement, ces installations produiront de l’électricité et des biocombustibles sous forme de pellets (granulés de bois) permettant de se substituer aux énergies fossiles et (en partie) à l’énergie nucléaire.
Le nucléaire en France représente environ 80 % de la production électrique du pays.
Ce projet représente ainsi une opportunité indéniable pour la filière bois énergie.

Les travaux débuteront fin 2011 au pôle industriel de Sardy-Lès-Epiry.
La première étape sera de construire une centrale de cogénération. Elle sera alimentée par du bois naturel (connexes de scieries, bois forestiers résineux et feuillus) et du bois en fin de vie (non dangereux, provenant notamment de centres de tri) dans l’esprit impulsé par le Grenelle de l’Environnement.

L’unité de granulés, quant à elle, produira un biocombustible capable de remplacer le charbon dans des centrales de production d’électricité et pourra alimenter les installations de chauffage chez les particuliers.

Enfin, l’unité de sciage ultramoderne de bois résineux (toutes essences), offrira une large gamme de produits avec des chambres de séchage approvisionnées en énergie par l’unité de cogénération.

L’équilibre de la forêt française n’est en aucun cas menacé par ce projet et s’inscrit dans le cadre des grandes orientations fixées par le Président de la République le 19 mai 2009 dans son discours d’URMATT.
Le projet de Sardy-lès-Epiry contribuera à réduire de 5%, à lui seul, le déficit de la balance commerciale de la filière bois française.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *