Choix d’essences de bois de chauffage : lesquelles se consomment moins vite ?

Pour le chauffage au bois, il est essentiel de bien choisir les essences que l’on brûle.

Le chauffage au bois – bûches de jour, bûches de nuit, bûches compressées, plaquettes forestières, bois déchiqueté… – vous a séduit il y a plusieurs années ou tout récemment ? Face à la flambée des prix dans divers secteurs, il peut être intéressant de se tourner vers des essences de bois qui ne se consument pas trop rapidement tout en ayant un pouvoir calorifique élevé. Pour vous aider à faire votre choix, nous vous avons préparé un petit récapitulatif.

Choix d’essences de bois de chauffage : oui au hêtre et au chêne

Il y a quelques années (déjà !), nous vous proposions un article sur les essences à privilégier pour chauffer au bois. Vous souhaitez un petit rappel ? Notez que dans la catégorie des essences qui se consomment le moins rapidement, on retrouve le hêtre ainsi que le chêne.

Le Hêtre

La norme NF Bois de chauffage classe les essences en plusieurs groupes. Dans le premier, on retrouve notamment le hêtre, un bois réputé pour s’enflammer facilement, mais aussi pour brûler longtemps.

Le hêtre fait partie des feuillus durs qui sont considérés comme étant le meilleur choix pour le chauffage au bois domestique. Pouvoir calorifique et temps de chauffe élevés, c’est l’équation parfaite.

Le hêtre a en outre l’avantage de ne pas faire d’étincelles et il ne crépite pas. Enfin, sa combustion ne produit que peu de cendres.

Le Chêne

Le chêne est également classé dans le premier groupe puisqu’il s’agit aussi d’un feuillu dur. Il fait d’ailleurs partie des essences les plus recommandées pour les appareils de chauffage au bois. Lui aussi brûle longtemps et offre un pouvoir calorifique élevé grâce à ses braises durables.

Dur et sec, le bois de chêne ne produit pas beaucoup de fumée et n’encrasse pas les appareils de chauffage au bois. Petit bémol tout de même, sa combustion peut entraîner le dégagement d’odeurs désagréables à cause de sa haute teneur en acide tannique (« polyphénol de la famille des tanins hydrolysables[1] »).

Note : plus un bois est lourd et plus il produit de chaleur. Un mètre cube de hêtre (710 kg/m3), par exemple, sera synonyme de pouvoir calorifique plus élevé qu’avec un mètre cube de tilleul (510 kg/m3).

Le frêne et le bouleau, deux autres bons choix de combustibles

Deux autres essences de bois se distinguent par leur combustion relativement lente. Il s’agit du frêne et du bouleau.

Le Frêne

Tout comme le chêne et le hêtre évoqués précédemment, le frêne appartient à la famille des feuillus durs. Il permet donc de profiter d’une combustion lente. Avec le frêne, vous avez l’assurance d’obtenir de belles flammes, mais aussi des étincelles.

Dense, le frêne brûle longtemps et possède un pouvoir calorifique élevé, ce qui en fait une essence idéale pour se chauffer.

Le Bouleau

Moins apprécié que le hêtre et le chêne notamment, le bouleau est un bois mi-dur à écorce fine. Il permet d’obtenir une belle flambée et une chaleur rapide. Il existe deux variétés de bouleaux : le bouleau verruqueux et le bouleau pubescent.

Idéalement, on utilise le bouleau pour allumer un feu et l’on préférera utiliser des feuillus durs pour la suite de la combustion.

Notons tout de même que le bouleau ne produit que peu de cendres et fait des belles flammes aux reflets bleutés.

Choix d’essences de bois : le charme, une autre possibilité

Le charme est également un feuillu dur, cela signifie qu’il est recommandé comme bois de chauffe. Il affiche un haut pouvoir calorifique et brûle longtemps. De plus, son temps de séchage est plus rapide que celui d’autres essences. Il est donc considéré comme étant un bois économique.

Il est à noter que l’autre atout du charme est sa résistance à la chaleur puisqu’il n’éclate pas sous l’effet de celle-ci.

Enfin, il ne produit que peu d’étincelles et sa flamme est réputée pour être jolie. Un livre ou un tricot dans les mains, un chocolat chaud ou une infusion à portée et un bon feu au bois de charme… C’est le genre de moment paisible dont beaucoup rêvent.

Bois de chauffage : les essences à éviter

Si certaines essences de bois comme celles décrites précédemment sont chaudement recommandées pour le chauffage au bois, d’autres sont en revanche à éviter : salissantes pour les appareils, peu intéressantes en termes de pouvoir calorifique… Comme pour allumer un barbecue, tous les bois ne sont pas recommandés.

Du côté des essences de bois déconseillées, on retrouve ainsi :

  • le châtaignier, notamment pour les foyers ouverts, car il éclate avec la chaleur ;
  • le platane (pour les mêmes raisons) ;
  • le laurier-rose ;
  • le caroubier (qui est un fruitier, donc un bois tendre) ;
  • le figuier (également un fruitier) ;
  • les résineux, qui ont un pouvoir calorifique faible.

Notez que pour les granulés de bois, on recommande de se tourner vers les résineux. Pourquoi ? Parce que leur rendement est élevé, parce qu’ils ne produisent pas de fumées toxiques et, enfin, parce qu’ils sont compressés sans colle ni liant (la résine joue ce rôle), contrairement aux pellets de feuillus durs.

Enfin, choisissez votre bois en fonction de vos besoins. Si votre poêle à bûches est votre chauffage principal, mieux vaut se tourner vers des feuillus durs et lourds. Si c’est un chauffage d’appoint et que vous voulez créer une atmosphère chaleureuse, en soirée par exemple, un bois plus léger peut être choisi.

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[1] Acide tannique — Wikipédia (wikipedia.org)

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